Scénographie du musée des archives de l'école d'Ulm
La scénographie retrace la courte existence de l'école en choisissant de la placer en tension entre cette «heure zéro» de l’après-guerre, le développement de l’industrie allemande des années 60 et le choix final de ne pas poursuivre l’expérience à un moment où le design entamait sa confrontation à la difficile question de la surconsommation.
L’exposition invite à la découverte de l’histoire du lieu mais aussi du contexte de cet après-guerre où certaines utopies modernistes purent s’exprimer. Reprenant les principes d’un espace-information elle prend la forme d’immenses archives commentées.
Le plus important objet de collection étant cependant l’architecture même de l’école, dans laquelle vient s’insérer le musée. La visite de cette exposition qui viendra progressivement s’enrichir se poursuivra en un second temps à travers l’ancienne école. La muséographie deviendra signalétique. Les photos de l’époque présentants ce lieu dans son usage historique se verront re-situées et présentées à taille réelle à l’endroit même de leurs prises de vue. Le mobilier de la mise en scène de l’exposition comme celui de la signalétique repose sur de hautes structures en métal brut qui supportent des boites ou des surfaces en carton, faisant à la fois office de support d’objets et d’iconographie comme de lieux d’inscription des explications.
Photographies de Gina Donzé et René Spitz.
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L’exposition invite à la découverte de l’histoire du lieu mais aussi du contexte de cet après-guerre où certaines utopies modernistes purent s’exprimer. Reprenant les principes d’un espace-information elle prend la forme d’immenses archives commentées.
Le plus important objet de collection étant cependant l’architecture même de l’école, dans laquelle vient s’insérer le musée. La visite de cette exposition qui viendra progressivement s’enrichir se poursuivra en un second temps à travers l’ancienne école. La muséographie deviendra signalétique. Les photos de l’époque présentants ce lieu dans son usage historique se verront re-situées et présentées à taille réelle à l’endroit même de leurs prises de vue. Le mobilier de la mise en scène de l’exposition comme celui de la signalétique repose sur de hautes structures en métal brut qui supportent des boites ou des surfaces en carton, faisant à la fois office de support d’objets et d’iconographie comme de lieux d’inscription des explications.
Photographies de Gina Donzé et René Spitz.
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